«En Angleterre, ils se tapent sur la gueule et s’envoient des bombes», à cause du multicuralisme, déclarait la semaine dernière Pauline Marois, la grande bourgeoise nationaliste qui gère les destinées de l’État québécois! Elle disait cela sans rougir, pour justifier son projet de charte des «valeurs québécoises» qu’elle promeut comme un outil essentiel pour assurer la «neutralité» de l’État, l’égalité entre les hommes et les femmes et la laïcité.

Après s’être attaquée aux personnes assistées sociales, sabré le budget des garderies, annoncé des hausses des tarifs d’électricité, augmenté les frais de scolarité, maintenu la taxe santé et enfin, conservé les mesures discriminatoires contre les enfants sans-statut; après s’être agenouillée devant le capital minier; cette charte raciste et xénophobe sera donc la seule promesse électorale que le Parti Québécois aura tenue.

Sa situation de gouvernement minoritaire le fragilisant; ses mensonges et ses trahisons répétées ayant sérieusement minée sa «cote de popularité», les nationalistes du PQ espère qu’une nouvelle campagne raciste, fomentée par le gouvernement saura améliorer ses perspectives électorales. Telle est la nature de la bête nationaliste. Elle se sert de la diversion, de la division, du chauvinisme et du racisme pour se maintenir au pouvoir. Quelle honte! Les «souchistes» font encore la preuve de leur plus entière turpitude. Les travailleurs et les travailleuses ne doivent pas se laisser séduire par les appels des sirènes péquistes. Notre force c’est notre unité. Cette unité sera nécessaire pour balayer toutes ces idéologies qui méritent d’être enfin et pour toujours, consignées au Musée des horreurs de l’histoire de l’humanité. La xénophobie est une horreur. Il faut refuser de tomber dans le piège de Marois et son parti de minables. La voie des prolétaires est celle de l’unité dans la lutte. Parti Québécois, parti bourgeois!