Arrêtons les patrons pour de bon

Travailleurs et travailleuses de la construction, plus de 100,000 d’entre vous sont en grève. Cette grève est le résultat de la mauvaise foi patronale, proposant de jeter aux poubelles des décennies de luttes ouvrières en une seule négo, les boss assez naïfs pour croire que la classe ouvrière ne se battrait pas.

Ce conflit est le même qui a lieu à l'usine MAPAI à Laval depuis un an, celui contre la réforme conservatrice de l'assurance-chômage, contre les coupures du gouvernement Marois dans l'aide sociale ou contre les budgets d'austérité à travers le monde. Les capitalistes essaient de nous faire payer leurs erreurs à nous, travailleurs et travailleuses. Nous qui sommes les seuls vrais créateurs de richesse. Nous n’en payerons pas leurs fautes de gestion et d'affaire, le fait que leur système se soit cassé la gueule en 2008. Nous n'avons pas à faire les frais d'une économie sur laquelle nous n'avons aucun mot à dire, que les bourgeois qui la dirigent paient pour ses échecs. Nous n'avons pas à accepter aucun sacrifice pour remplir leurs poches.

La lutte vient à peine de commencer que déjà les rumeurs de loi spéciale se font entendre. L'État et les capitalistes ont toujours été ensemble contre les ouvriers et les ouvrières. S’il y a solution imposée par le gouvernement Marois, elle sera sans aucun doute pro-patronale. Votre lutte est trop importante pour être perdue, le respect de la légalité capitaliste ne peut que vous menez à la défaite. S’il y a loi spéciale, la grève doit continuer aussi fermement que possible. Pour ce faire, des comités de travailleurs et travailleuses, autonomes des syndicats et de toutes organisations encadrées par la loi doivent se former, ces comités doivent servir à maintenir la grève dans des structures qui ne sont pas régies par la loi et maintenir l'unité entre les travailleurs et les travailleuses, si la direction d'une centrale abandonne les grévistes.

Une autre question doit également se poser : devrons-nous constamment nous battre pour défendre nos droits et nos acquis? Devrons-nous accepter que notre dignité soit remise en cause à chaque négociation de convention collective? Le système capitalisme ne peut assurer une vie décente aux travailleurs et travailleuses sur le long terme. Le système capitaliste doit être remplacé par un système qui fonctionne pour les travailleurs et les travailleuses, qui fait passer le bien-être des êtres humains avant le profit, où le pouvoir économique est contrôlé démocratiquement par tous ceux et celles qui participent à la vie économique. Ce système porte un nom, un nom certes sali par les atrocités des bureaucrates qui l'on utilisé pour camoufler leur dictature sanglante, mais un nom dont nous devons arrêter d'avoir peur. Ce système, c'est le communisme.

Le groupe internationaliste ouvrier est un regroupement de travailleurs et de travailleuses qui se battent pour une socialisation des moyens de production, l'abolition du salariat, pour un état dirigé par les assemblées ouvrières et pour un système économique et politique qui aura comme fondement la maxime: ''De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins''. Nous ne sommes pas des messies ni des bureaucrates ou des chefs de sectes, mais des prolétaires engagés dans le combat de notre classe pour un monde meilleur. Si ce combat est aussi le vôtre, joignez-nous!

Publié par : le Groupe internationaliste ouvrier, Section de la Tendance communiste internationaliste (1)

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Sunday, June 16, 2013