Les internationalistes grecs et la reculade de Syriza

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites !

« Nous sommes arrivés à un compromis, difficile, parfois douloureux, mais aujourd’hui à une position meilleure, avec de meilleures conditions, nous pouvons faire valoir et appliquer une autre politique, celle que nous avons promis et que nous visons _»_

Décision du Comité Central de SYRIZA, après l’Eurogroupe du 20/2/2015.

Le sort en est jeté! L’extraordinaire coalition anti-mémorandum ayant comme colonne vertébrale et animateur, la «Gauche radicale» d'autrefois sous le nom de SYRIZA, et comme partenaire de droite l'ANEL[1] : des fanatiques de la patrie, a livré fidèlement « la terre et l'eau » à la Chancellerie du «Quatrième Reich», avalant sans la croquer la popularité d'une résistance obstinée déclenchée contre le parti sortant au pouvoir des «germanotsoliades»[2], jetant à la poubelle ses déclarations et ses drapeaux partisans, méprisant les promesses qu’il distribuait généreusement aux électeurs et détruisant impitoyablement les faux espoirs enjôleurs en piétinant la volonté de la majorité du peuple pour se débarrasser de cinq ans de mémorandums et de leurs conséquences cataclysmiques et féroces.

« Trésor de charbon! »[3] L'actuel premier ministre au lieu de «déchirer le mémorandum» -comme il l’affirmait quand il était chef de l'opposition et pouvait confortablement « jouer le prétentieux»- a déchiré le programme de son parti. L'accord acquis le vendredi soir du 20 février entre le gouvernement et ses « partenaires européens » -en fait avec les dirigeants allemands de l'Union européenne- accepte et renouvelle la soumission du peuple grec à la dictature financière de la troïka et le maintien du pays sous un statut de colonie endettée.

Jouer les gros bras[4] en toute sécurité! Ceux qui depuis si longtemps grâce à un positionnement idéal dans l'opposition flattaient le peuple de façon démagogique en émettant de solides critiques anti-mémorandum et se faisant les fanfarons ethno-patriotiques, au moment où ils gagnent les élections -engagés dans des espoirs- et en devenant le gouvernement, ne peuvent supporter un seul mois la pression de la troïka. Après les clowneries démonstratives et indescriptibles du ministre des finances Varoufakis, ils sont partis “ la queue entre les jambes”, ils ont capitulé sans condition face aux ultimatums de Berlin et accepté l’humiliant accord exigé par la finance du Reich allemand.

Le gouvernement actuel est toujours un gouvernement bourgeois de voyous politiques, une construction politique d'ectoplasmes ridicules, le seul rôle qu’il peut jouer, est celui de gouverneur local de la province grecque pour l'actuelle Pax Germanica impérialiste. C’est un « ensemble de_ couardises, fatales et honteuses_ »[5]. Pour le spectacle, après quelques pirouettes de « fierté nationale», il s'est finalement soumis devant les boss de l'Europe, les agences financières internationales et la vache sacrée de la banque grecque en faillite. Juste immédiatement après l'onction du gouvernement, il a commencé à « lécher là-bas où auparavant il avait craché ». Donc, nous avons appris que l’Europe néolibérale des banques n’est rien d’autre que la grande famille européenne, que 70% du mémorandum est finalement bon et souhaitable, que l'État doit respecter ses engagements et que ce n’est pas possible que le pays ne réponde pas à ses obligations. C'est tout ce que nous disaient durant les années précédentes les dirigeants de tous les gouvernements antérieurs.[6] Nous constatons enfin que toute cette mauvaise littérature provient de gauchistes sans cravates et de professeurs au style négligé.

Sur les appels successifs au dialogue et à la compréhension du coquin ridicule Varoufakis envers l’Allemagne, la Chancellerie non seulement est restée froidement indifférente, mais encore a forcé le gouvernement à définir lui-même les conditions de sa soumission et de présenter une proposition de prolongation de l'accord de prêt du mémorandum ce qu’il dénonçait précédemment sur tous les tons. Mais cela ne suffisait pas car l'humiliation du gouvernement, réussie avec une grande facilité du côté allemand, s'est transformée en dénigrement en laissant fidèlement ses «partenaires» Grecs exposer « l’accord » sans lui apporter aucun soutien ni couverture. Schäuble, avec l'arrogance du vainqueur, a déclaré immédiatement après l'accord -pour lequel le gouvernement grec triomphait: «Je trouve qu'il est très difficile pour le gouvernement grec d'expliquer le programme signé, aux électeurs qui l'ont élu ».

Dans une présentation d’humour teutonique, la seule concession faite par l’Allemagne consiste en un changement de mots, comme le ministre allemand des Finances l’avait déjà annoncé à la mi-février: «Le programme sera mis en ?uvre par la troïka, qu’on ne va plus appeler troïka». Ainsi, dans le texte de l’accord, la troïka a été rebaptisée «institutions» et le mémorandum « arrangement actuel ». Maintenant, le gouvernement tente de présenter la défaite comme une victoire, avec l’aide des Groupes de la presse grecque, qui au fil des années précédentes étaient engagés dans la propagande forcenée du mémorandum et des gouvernements qui l’appliquaient.

Les choses sont très simples. L'accord qui prévoit un allongement du contrat de prêt -après la demande du gouvernement grec, ne l’oublions pas- est une extension et une mise à jour de l'accord du deuxième mémorandum sous l'égide de la troïka et la stricte supervision de l'Allemagne. Et pour cette raison, il a été acceptée par Berlin, l'Eurogroupe et salué par l'ensemble de l’Europe capitaliste ainsi que la bourgeoisie grecque. Toute tentative de déconnecter l'accord de prêt et le mémorandum est contredite par le texte même de l'accord, qui relie explicitement le premier et le deuxième, et tombe dans sa logique élémentaire. Ainsi, le texte de l'accord mentionne ceci: «Les autorités grecques renouvellent leur engagement sans équivoque à honorer pleinement leurs obligations financières envers tous leurs créanciers et dans les temps ». En outre, l'article 7 du préambule du deuxième accord de prêt –qui décide son extension- stipule: « La disponibilité et la fourniture d'une assistance financière dans le cadre de la présente convention (...) dépendent du respect par l'État membre bénéficiaire des mesures énoncées par le mémorandum ». Le lien de l'accord de prêt et du mémorandum est infrangible. *Le mémorandum est la condition de base et l’essentiel de l'accord de prêt, étant donné qu'il prévoit les mesures à mettre en œuvre pour le versement des différentes tranches.* Comment, en effet, peut-on prêter sans avoir imposé de conditions de paiement du prêt et s’assurer qu'on ne perdra ni son argent ni ses intérêts?

Cet accord prévoit généralement que[7]:

- Le gouvernement accepte l'extension du deuxième mémorandum, les obligations qui en découlent et son maintien dans son intégralité comme prévu par la troïka.

- L'extension du deuxième mémorandum constitue le « pont » pour conclure le nouveau après son extension.

- Le gouvernement s’est engagé à présenter une série de mesures dans le cadre du mémorandum actuel, qui seront adoptées par la troïka (la fameuse liste de Varoufakis envoyée par courrier électronique et qui ont été acceptées par l'Eurogroupe).

- le financement prévu sera versé seulement si la troïka évalue positivement la mise en ?uvre de cet ensemble de mesures par le gouvernement.

- Le gouvernement s’est engagé pendant cette période à satisfaire pleinement les conditions de remboursement de la dette.

- Le gouvernement ne peut pas prendre de mesures qui contreviennent à la discipline financière imposée par le mémorandum et généralement il ne peut adopter de mesures sans l'approbation de la troïka.

Il est maintenant évident que le texte de l'accord remplace le programme adopté au congrès de SYRIZA*, tandis que la liste des réformes remplace l'Agenda de Thessalonique.[8] Parce que les élections au sein de la démocratie bourgeoise ne représentent rien sinon une formalité pour le spectacle, les décisions sont prises par ceux qui dirigent réellement. Ce qui compte ce ne sont ni les décisions du congrès du parti, ni même les élections, mais les besoins du système et les diktats du régime dominant.* La décision de l'Eurogroupe, à savoir la volonté de l'oligarchie financière européenne et Berlin comme principal représentant, définit la politique du gouvernement grec et non la volonté des membres de SYRIZA ou celle des électeurs. Suite à ces développements, le programme modéré et keynésien de SYRIZA, comme nous l’avons caractérisé, a été substitué par la politique néolibérale (c'est la signification de l'acceptation du mémorandum), et, bien sûr, par le protectorat de la zone euro sur le capitalisme grec au sein de l'édifice impérialiste européen.

La soumission au régime bourgeois dominant a été confirmée par l'élection, comme Président de la République, de Prokopis Pavlopoulos du parti de la Nouvelle Démocratie, qui était favorable aux mémorandums, avec le soutien de la soi-disant «aile gauche» de SYRIZA. Au cours des années précédentes les députés de SYRIZA apparus comme censeurs du constitutionnalisme n’ont pas perdu l'occasion de dénoncer la violation flagrante de la Constitution par les gouvernements précédents, mais sans abandonner la «scène du crime» du parlement, endroit où se déroulait toute l’indignation inconstitutionnelle. Maintenant ils ont choisi un de ses représentants et juriste : « professeur honorable » qui, à l’époque du gouvernement Papadimos[9] déclarait effrontément que la constitution a été violée pour sauver le pays. Il a déclaré sans ambages que le gouvernement auquel il appartenait, avait fait un coup d’État parlementaire « ethno-sauveur ».

La Constitution est la loi suprême de l’État et son importance réside dans la reconnaissance juridique du système bourgeois. Sinon, c’est un morceau de papier. Lorsque le système doit fonctionner, il le fait, bien évidemment, par la violation de la Constitution elle-même. Nulle part un morceau de papier ne peut diriger. C’est pourquoi le «tonnerre» constitutionnel de la gauche est le signe de son incurable crétinisme parlementaire.

Comme nous l'avons maintes fois écrit: « Le parlementarisme est la forme démocratique de la dictature du capital et le pouvoir de l’État moderne, sous n’importe quel type de gouvernement, est le comité qui gère les intérêts communs de la fraction la plus puissante de la bourgeoisie, et notamment de l'oligarchie financière ».[10] Avant les élections, nous avons souligné qu’«au cours de l’échéance électorale, en fait, se sont confrontées deux lignes *bourgeoises pour la gestion du système et de sa crise : le gouvernement sortant et l'ex-opposition qui ne peuvent pas résoudre le problème. Et cette gestion, au sein du capitalisme, ne peut se faire qu’en faveur des intérêts de la classe dirigeante ».*[11] Le statu quo ne change pas, ce qui change c’est seulement les personnes. « Les violonistes ont changé, mais la mélodie reste la même ».[12] Le système fonctionne en faveur de l'établissement de la ploutocratie capitaliste quel que soit le parti au pouvoir.

La tournure des événements a rapidement confirmé ces vérités, qui bien sûr n’ont pas été découvertes par nous mais sont l'axiome de base de la théorie communiste confirmée à plusieurs reprises et qui constituent de précieuses leçons de l'expérience du mouvement révolutionnaire. Nous les rappelons également aux divers extrême-gauchistes, soi-disant réalistes, qui se sont matériellement relégués au rôle de suivistes de SYRIZA en soutenant « avec » ou « sans » illusions et en décrivant ce changement de gouvernement à la tête du capitalisme comme la victoire du mouvement. Nos « lunettes sectaires », elles, ne voyaient pratiquement rien qu’un changement de gestionnaires en faveur du capital.

De même, la social-démocratie dans tous ses aspects est, de par sa même nature, la branche de gauche du capitalisme libéral. Comme l'histoire l’a prouvé et la pratique politique continue de le démontrer, la social-démocratie ne représente pas le mouvement de la classe ouvrière, mais au contraire, elle est le pilier du capitalisme et l'aile gauche du capital qui cherche à intégrer le mouvement, à l'épuiser et, dans des conditions révolutionnaires, à le supprimer. Tous les marxistes, ou, de façon générale, les révolutionnaires qui ne comprennent pas ces leçons fondamentales dont les imprudences ont coûté tant de souffrances au mouvement de la classe, vivent sur la planète des illusions, et même pire en étant eux-mêmes les propagandistes de ces illusions.

La « Gauche » en Grèce, comme ailleurs en Europe, n’est que l'héritière d'une histoire pleine de mensonges et de trahisons ; elle a toujours pris soin *de* dissimuler les sacrifices et le sang de ses militants. C’est pourquoi Tsipras, en suivant l’ancienne voie de la gauche sur l'autel de la politique, immédiatement après son investiture et comme premier acte officiel, a choisi de se rendre au champ de tir de Kaisariani, pour rendre un soi-disant hommage aux 200 militants politiques grecs qui y ont été exécutés par les Nazis le 1er mai 1944 et de se faire passer sans vergogne comme un « partisan » moderne, avant de s’incliner avec docilité à Berlin. La Gauche n’est pas la solution à la question sociale, mais surtout fait partie du problème parce que le problème est le système lui-même, dont la gauche, constitue la défense et la béquille. Ici certainement sont inclus -entre autre- tous les trotsko-maoïstes de l’extrême-gauche.

Maintenant SYRIZA pense sérieusement ne pas faire voter l'accord de prêt devant le Parlement afin de ne pas exposer ses «députés de l’aile gauche» qui ont exprimé leur désaccord et seraient donc forcés de prendre une position publique (leur argument est que s’il ne passe pas au Parlement la validité de l'accord est amoindrie, comme si la validité de l’accord ne dépendait pas de la signature du gouvernement grec). C’est rigolo ! Ces messieurs précédemment « déchiraient leurs vêtements »[13] quand les multiples projets de loi passaient au Parlement durant la nuit.

La plus sournoise, toutefois, est la soi-disant «aile gauche» de SYRIZA, dont les cadres qui savaient très bien ce qui se préparait, n’ont rien dit. Maintenant ils se prétendent être dissidents, mais n’osent pas se déclarer ouvertement contre et exiger de faire voter l’accord au Parlement pour ne pas s'y opposer.

Pour rendre les choses complètement claires. Ne parlons pas des positions des électeurs mécontents de SYRIZA ! En ce qui nous concerne nous ne votons pas, nous refusons de participer à la mascarade parlementaire. Sinon, nous aurions participé aux manifestations pro-gouvernementales récentes devant le Parlement. Nous ne nous sentons pas trahis par la braderie de SYRIZA, parce que nous n’avons jamais soutenu ni SYRIZA, ni son programme. T*on ennemi ne peut pas te trahir !*

C’est, cependant, une bonne raison pour démasquer le fonctionnement réel du système parlementaire comme le régime de gouvernance démocratique du capital et l'hypocrisie de ses piliers de gauche ou de droite. Nous, au contraire, nous sommes pour un système de pouvoir exercé par les conseils ouvriers et les comités populaires. Un système où l'ensemble des affaires publiques s’appuie sur la participation populaire directe, la création de corps de travail collectif, l'unification du pouvoir législatif et exécutif, le contrôle social par la base, la responsabilité directe des agents publics, l'exécution successive des fonctions par tous et chaque fois que nécessaire par des représentants élus et immédiatement révocables par leurs électeurs.

Nous sommes contre tout programme de gestion du système, parce que nous soutenons fermement son renversement révolutionnaire. C’est le fond de la question. Parce que la crise actuelle multidimensionnelle et profonde du capitalisme contemporain met à l'ordre du jour son renversement et la création d'une société collectiviste de producteurs associés. Toute autre solution n’est rien qu’une illusion qui reproduit, d'une manière ou d'une autre, le système existant de relations sociales.

Il est probable que la coalition actuelle limite son travail à l'extension du mémorandum et va constituer le « pont » pour l'établissement d'un régime gouvernemental élargiq simulantt qui va signer le nouveau mémorandum. Quoi qu'il en soit, la vraie question n’est pas ce que le "haut" [les puissances dirigeantes] font –le diable sait ce qu’ils préparent- mais ce qu'ils ont l'intention de faire du "bas". Donc, indépendamment de l'évolution au niveau gouvernemental et le devenir de ce gouvernement, la question des questions est la reconstruction du mouvement de classe, la constitution par le monde du travail d’une force pour reverser le système et créer une société libératrice. Tant qu’il n’y aura aucun mouvement révolutionnaire puissant, le système bourgeois aura toujours des solutions.

Cela ne signifie pas attendre passivement la réalisation de cet idéal, ainsi, le travail difficile et à long terme pour la reconstruction du mouvement ouvrier, l'autonomie de classe du prolétariat et, enfin, la mise en place de l'organisation politique révolutionnaire de la classe ouvrière, est à l’ordre du jour. Ce projet commence dans la réalité actuelle difficile, avec l'organisation de la résistance contre toutes les formes de barbarie capitaliste contemporaine et par la création des organes de base pour la conduite des luttes militantes et leur lien avec la perspective de libération sociale.

Le chemin inverse est la dénonciation facile de l'aliénation profonde, de la passivité et de la servitude volontaire des masses, de la résignation passive et antisociale, des hallucinations des alternatifs, de la théorisation intellectualiste, de l'impasse des explosions spectaculaires, de l'exaltation du passé glorieux et du fonctionnement de type satellite des organisations de l’extrême-gauche. Cela signifie, d'abord, la connexion de toutes les forces actuelles restant vivantes qui veulent discuter sérieusement et agir patiemment mais de façon décisive dans la création d'une relation de continuité entre les tâches à court terme et l'objectif à long terme pour établir une relation cohérente entre les mots et les actes. Cela signifie également une rupture définitive avec la fatalité déprimante de plusieurs cycles subversifs sans débouché qui synthétisent toute la multitude actuelle de « bébés devenus vieux avant l'heure » c'est à dire désabusés et sans espoir.

Athènes, 28 février 2015

Petros Serafim

engymo.wordpress.com_

[1] « Les Grecs indépendants » (AN.EL) est un parti politique de droite, né le 24 février 2012 d'une scission de la Nouvelle Démocratie. La principale revendication de ce parti est le rejet des accords de prêt à la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international. Sur le plan social, AN.EL. est un parti ultra-conservateur : refus de l'immigration, rejet du multiculturalisme et maintien de la présence de l'Église orthodoxe de Grèce dans les rouages de la société et particulièrement dans l'éducation.

[2] Les bataillons de sécurité (dérision : connus comme « germanotsoliades ») étaient des groupes collaborationnistes militaires grecs, formés pendant l'occupation du pays, pendant la Seconde Guerre mondiale, pour soutenir les troupes d'occupation allemandes.

[3] Expression grecque qui veut dire que le trésor n'est qu'un sac de charbon !

[4] Arrogance et estime de soi exagérée.

[5] Extrait d’un poème de Kóstas Várnalis, écrivain et poète grec.

[6] Papandreou, Venizelos, Kouvelis et Samaras.

[7] Voir : Eurogroup statement on Greece, consilium.europa.eu.

[8] Le 13 septembre 2014, à l’occasion de l’exposition commerciale internationale annuelle de Thessalonique, le président de SYRIZA Alexis Tsipras a annoncé les mesures-phares que SYRIZA va appliquer dès les premiers jours après son investiture. Il s’agit d’un cahier des charges fondé sur quatre piliers : le traitement de la crise humanitaire, le redémarrage de l’économie réelle, la restauration de l’emploi avec les garanties d’un droit du travail revigoré et consolidé, la refonte citoyenne des pouvoirs de l’État. Voir The Thessaloniki Programme, syriza.gr.

[9] Loukás Papadímos est nommé, en 2011, Premier ministre par le président Károlos Papoúlias, dirigeant alors un gouvernement d'union nationale, formé en vue de résoudre la crise de la dette, au lendemain de la démission de Geórgios Papandréou.

[10] Voir notre article avant les élections « Κυριακή κοντή γιορτή! Εκτιμήσεις και σκέψεις για σκέψη με αφορμή τις εκλογές» ["Dimanche, _une_ fκte _courte_ ! _Estimations et pensées_ pour une réflexion _à l'occasion_ des élections”], engymo.wordpress.com.

[11] Voir notre « Prise de position internationale sur les élections en Grèce », www.leftcom.org.

[12] Kolokotronis, général grec, un des héros de la guerre d'indépendance grecque (1821-1830), avait prononcé cette phrase au Roi Othon (roi élu pendant les années 1832-1862).

[13] La phrase veut dire : se plaindre et se lamenter avec de grands cris et gestes.

Sunday, March 15, 2015