Beaucoup de bruit pour rien - Le courant "communisateur"?! Un nouveau réformisme

L’on entend des bruits étouffés en provenance d’un courant qui s’autoproclame "courant de la communisation" ou "courant communisateur". Comment se décrit-il lui-même?

Essentiellement, ce courant est celui qui prolonge le discours, ou théorie, du prolétariat dans le sens de la révolution comme abolition par le prolétariat des classes, du capitalisme et, dans la continuité logique, de lui-même. (1)

Jusqu’ici rien de nouveau, sinon l’utilisation de mots pédants pour décrire ce que le mouvement ouvrier a toujours affirmé et défendu de façon plus simple et depuis fort longtemps: la nécessité de la destruction du capitalisme et l’abolition de toutes les classes sociales par le prolétariat.

Mais à partir de là, y a-t-il plusieurs composantes dans ce courant? Citons encore ‘Calvaire’ qui définit le fonds de commerce d’une première tendance de ce courant:

Mais, il le ferait comme classe unifiée, on pourrait y voir la continuité de la réification catégorielle des individus (alors qu’une de ses fractions Théorie communiste en appelle contradictoirement à l’immédiateté sociale de ceux-ci dans la communisation que devra produire un jour la révolution, on n’est vraiment pas très loin non plus, dans cette attente, du grand soir et, plus ironiquement, de l’attente des conditions réunies pour le jugement dernier ou pour la venue du messie, jugement dernier ou messie que serait la révolution dans une vision athéiste). De plus, comment le prolétariat pourrait-il s’abolir comme sujet révolutionnaire si celui-ci est disparu? Ce courant ne déclare-t-il pas lui-même faire partie de la théorie "post-prolétarienne"?

Outre que cette phrase est filandreuse et mélange plusieurs questions: la question de la révolution qualifiée de "grand soir" et du sujet de la révolution, la critique faite par Calvaire à Théorie communiste: "comment le prolétariat pourrait-il s’abolir comme sujet révolutionnaire si celui-ci est disparu?" est tout à fait juste, nous l’avions faite il y a 30 ans déjà à Pour une tendance communiste qui défendait cette même position dans Révolution Internationale (RI). (Cf. n° 18 et 19 et n° 10 du Bulletin d’étude et de discussion de RI)

Note de l’éditeur: L’auteur de cet article fait référence ici aux débats qui ont été menés dans le Courant Communiste International en 1975, une organisation dont il a été exclu lors de la plus récente crise de cette organisation. Il reste cependant un militant très actif au sein du milieu de la Gauche Communiste en France.

Par contre, la tendance dont se réclame Calvaire nous dit.

Nous, nous abandonnons la théorie du sujet révolutionnaire. Le mouvement révolutionnaire ne peut tenir compte du fantôme du prolétariat uni pour se recomposer. Mais je reprendrai volontiers les points forts du courant de la communisation car je pense également que ”la théorie de la révolution comme communisation immediate de la societe (sans période de transition) est le principal acquis du cycle théorique désormais clos de la théorie post prolétarienne de la révolution”. Mais par ailleurs, si la phase de transition marxiste étatiste nous paraît également dépassé (accomplie et achevée comme contre-révolution sociale-démocrate ou du capitalisme d’État à la soviétique), nous pensons que nous ne pouvons pas être que dans l’attente théorisante des conditions objectives de la révolution générale, du grand soir, et espérer la production du communisme. La production du communisme ne peut pas être comme apparition magique d’une conscience et d’une pratique unifiées un jour que des conditions seules seront là. Le mouvement révolutionnaire n’est pas de la sorcellerie, dirais-je ironiquement. Il ne peut s’agir ici de réduire la révolution à un mouvement qui s’accomplirait parce que déterminé par les crises du capitalisme, celui-ci ayant montré à plus d’une reprise qu’il sait survivre aux contradictions sociales qu’il engendre et à ses crises. L’histoire n’est pas si déterministe que cela.

article déjà cité

En terme plus clair, il nous dit. Le sujet révolutionnaire, le prolétariat ne peut pas accomplir la révolution, c’est devenu un "fantôme", donc il n’existe plus. Nous connaissons aussi ces théories, celles de la "disparition du prolétariat" (2). Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La première tendance développe l’idée que le prolétariat se nie dès qu’il a accompli la révolution, la deuxième tendance déclare que le prolétariat n’existe plus avant, pendant et après la révolution. Il n’y a plus de sujet dans l’histoire sinon un mouvement de "communisation immédiate de la société". On ne sait pas comment cela est possible et réalisable, sinon que ces conceptions sombrent dans l’idéalisme le plus plat et le plus éculé. Ce dernier courant estime que les choses doivent se passer ainsi parce qu’il en a décidé ainsi. Mais surtout, il fait appel à un mouvement immanent à la société dont on ne sait qui il est et ce qu’il fait. L’essentiel est qu’il fasse quelque chose (drôle de théorie!). Le mouvement ouvrier a déjà eu à faire à cette agitation désordonnée d’impatience et surtout petite-bourgeoise avec les anarchistes au XIX° siècle. Et, le résultat? Nous savons dans quelles aventures l’anarchisme est capable de sombrer.

Pour les deux tendances, il n’y a plus de phase transitoire entre le capitalisme et le communisme, comme si la bourgeoisie allait disparaître sans réagir ni sans se battre. Ainsi ‘Calvaire’ affirme:

Mais par ailleurs, si la phase de transition marxiste -- souligné par nous (3) -- étatiste nous paraît également dépassé... nous pensons que nous ne pouvons pas être que dans l’attente théorisante des conditions objectives de la révolution générale, du grand soir, et espérer la production du communisme. La production du communisme ne peut pas être comme apparition magique d’une conscience et d’une pratique unifiées un jour que des conditions seules seront là.

Qui a-t-il derrière tout ce pathos insipide? Il semble que plusieurs tendances existent et se partagent ce nouveau "plat de lentilles". Synthétisons les deux tendances principales:

  1. La première défend l’idée que le prolétariat ayant disparu, c’est le mouvement lui-même qui est le sujet de l’histoire et qui réalisera la "production du communisme".
  2. La deuxième défend l’idée que le prolétariat comme classe unifiée se réalise dans la révolution et immédiatement s’autodétruit dans la destruction de toutes les classes sociales. Là encore les tenants de cette théorie voit deux nouvelles sous tendances dans cette théorie appelée "théorie post prolétarienne de la révolution" qui a pour principal acquis théorique "de la révolution comme communsiation immediate de la société (sans période de transition) est le principal acquis du cycle théorique désormais clos de la théorie post prolétarienne de la révolution (4)"

Le courant universaliste est le plus important dont le livre de Astarian Le travail et son dépassement est l’expression la plus systématique... Jacques Camatte dans la première série d’Invariance (à partir de 1968) peut être considéré comme l’initiateur de ce courant. (5)

Le courant actualiste a pour unique actuel représentant le groupe qui publie la revue “Théorie communiste”.

Le texte La Révolution sera communiste ou ne sera pas, de Une tendance communiste (courant minoritaire de Révolution Internationale) ... peut être considéré comme l’initiateur du courant actualiste.

I - La théorie de la communisation ou l’émergence d’un nouveau réformisme

La communisation nous unira dans un mouvement expansif de destruction des formes de domination, de réalisation de l’immédiateté sociale des individus, de leurs relations intersubjectives, affectives, écologiques.., de création continue de l’existence et de la vie en général, d’une histoire plurielle que nous ferons toutes et tous... (6)

Amen! C’est vraiment beau et très chrétien.

Le mouvement ouvrier a déjà connu ce genre de beaux discours lénifiants pour les dimanches; il a combattu au début du XX° siècle les courants réformistes qui pensaient que le passage au socialisme s’effectuerait lentement au moyen de réformes et abandonnaient la lutte pour la révolution. C’était, la théorie de la réalisation progressive du socialisme au moyen de réformes sociales. Mais, à cette époque, les réformistes dont Edouard Bernstein était le représentant en Allemagne, s’appuyaient sur des faits concrets. Pour la propriété et l’Etat capitalistes les réformistes apportaient des arguments concrets pour appuyer leurs conceptions politiques.

En ce qui concerne la question de la propriété, l’on a pu entendre les arguments suivants de Conrad Schmidt. Le schéma du développement futur tend à “restreindre de plus en plus les droits du propriétaire du capital en réduisant son rôle à celui de simple administrateur”. Pour compenser la prétendue impossibilité d’abolir d’un seul coup la propriété des moyens de production, Conrad Schmidt invente la théorie de l’expropriation progressive. Il imagine que le droit de propriété se divise en “droit suprême de propriété” attribué à la “société” et appelé selon lui à s’étendre toujours davantage, et en droit de jouissance qui, dans les mains du capitaliste, se réduirait de plus en plus à la simple gestion de l’entreprise.

L’on sait ce qu’il en est de l’histoire du capitalisme au XX° siècle depuis la polémique entre les marxistes et les réformistes. Tout au long du XX° siècle, le capitalisme n’a pas fait place au socialisme mais, au contraire, l’humanité s’est embourbée dans la barbarie d’un capitalisme de plus en plus triomphant et inhumain. Ici, nos nouveaux réformistes, n’apportent aucun début de preuve concrète d’un changement du monde vers la "communisation". Nos réformistes élucubrent complètement par rapport à l’évolution et se cantonnent uniquement dans la sphère idéologique idéaliste de leurs croyances. On peut lire des incantations comme celle qui suit. "La communisation nous unira...". Où sommes-nous? A l’Église évangélique!

Et pour conclure et répondre aux nouveaux réformistes qui nous font croire à la venue du socialisme de façon quasi automatique, d’une façon idyllique et dans un mouvement d’auto réforme du capitalisme, nous ne pouvons que citer Rosa Luxembourg, une des protagonistes du combat contre le réformisme à la fin du XX siècle.

Il est inexact et contraire à la vérité historique de se représenter le travail de réforme comme une révolution diluée dans le temps, et la révolution comme une réforme condensée. Une révolution sociale et une réforme légale ne sont pas des éléments distincts par leur durée, mais par leur contenu; tout le secret des révolutions historiques, de la prise du pouvoir politique, est précisément dans le passage de simples modifications quantitatives en une qualité nouvelle ou, pour parler concrètement, dans le passage d’une période historique d’une forme de société donnée à une autre.
Quiconque se prononce en faveur de la réforme légale, au lieu et à l’encontre de la conquête du pouvoir politique et de la révolution sociale, ne choisit pas en réalité une voie plus paisible, plus sûre et plus lente conduisant au même but; il a en vue un but différent -- souligné par nous -- : au lieu de l’instauration d’une société nouvelle, il se contente de modifications superficielles apportées à l’ancienne société. Ainsi les thèses politiques du révisionnisme conduisent-elles à la même conclusion que ses théories économiques. Elles ne visent pas, au fond, à réaliser l’ordre socialiste, mais à réformer l’ordre capitaliste, elles ne cherchent pas à abolir le système du salariat, mais à doser ou à atténuer l’exploitation, en un mot elles veulent supprimer les abus du capitalisme et non le capitalisme lui-même.

Réforme sociale ou révolution, rédigé par Rosa Luxembourg dans les années 1898-1899

Voilà ce que nous servent ces fiers théoriciens: un nouveau réformisme. Ils se prétendent être des innovateurs sociaux, en fait, ils nous servent les vieilles recettes du passé qui ont déjà fait faillites. Mais il y a plus dangereux, ils ne nous présentent pas "_une société nouvelle, il (s) se contente (nt) de modifications superficielles apportées à l’ancienne société_".

II - La théorie post prolétarienne de la révolution et son principal acquis théorique

"La révolution comme communsiation immediate de la société sans période de transition" à la société économisciste stalinienne...

De même, comme nous le disait déjà Rosa Luxembourg, on retrouve dans la question de la négation de la période de transition, une vision réformiste qui aboutit à des "modifications superficielles" de "l’ancienne société". Ce courant baigne parfaitement dans les mêmes concepts que l’ancien "réformisme". Nous ne cherchons pas, ici même, à répondre à tous les aspects de la question posée par cette négation de la période transitoire, nous ne répondrons que sur un seul aspect: la vision à courte vue du réformisme. (7) La démonstration de Rosa Luxembourg s’applique complètement à ce courant qui pense la "réforme comme une révolution diluée dans le temps, et la révolution comme une réforme condensée" avec des "modifications superficielles" qui en fait existeraient déjà dans la vieille société.

Ces curieux innovateurs sociaux ont une vision, non seulement parfaitement étroite et étriquée de la nouvelle société communiste, mais encore purement maoïste ou stalinienne (8) qui ne serait qu’une simple adaptation économique du capitalisme très proche du "socialisme réel" et économisciste. Nous connaissons parfaitement ce type de raisonnements qui prétendaient pouvoir parvenir au socialisme par la progression de plans quinquennaux et la réussite économique. (Belle réussite de ce modèle dans les anciens pays staliniens!) A ces théories éculées, nous préférons le souffle puissant et la vision historique et révolutionnaire de Rosa Luxembourg. "Tout le secret des révolutions historiques, de la prise du pouvoir politique, est précisément dans le passage de simples modifications quantitatives en une qualité nouvelle ou, pour parler concrètement, dans le passage d’une période historique d’une forme de société donnée à une autre" (souligné par nous).

Effectivement, si l’on ne voit dans le communisme qu’une simple transformation économique accompagnée d’une "destruction de toutes les formes particulières de dominations: (...) du sexisme, du racisme, etc.." pour "exprimer les modes de vies communs qui se développent contre nos conditions de dominations, (..) donc de contre cultures, (..) de centres de production et terres autogérées..." (Calvaire in Meeting), l’on n’a rien compris à ce que représente l’émergence d’une nouvelle société radicalement différente de l’ancienne et à l’émergence de nouveau rapports humains inédits. La transformation des rapports économiques va faire émerger de nouveaux rapports sociaux et humains dont nous n’avons pas encore le commencement d’idée de ce qu’ils peuvent être et de la puissance de ce nouveau moteur que la révolution communiste va mettre en marche. Il ne s’agit pas, comme le développe Rosa Luxembourg "de simples modifications quantitatives" mais de faire surgir un monde possédant des "qualité(s) nouvelle(s)". Evidemment, nous ne sommes pas dans le même camp, si l’on conçoit la nouvelle société comme une simple adaptation économique de l’ancien mode de production bourgeois. Evidemment pour ces nouveaux réformistes, la transition est aisée et elle peut être faite rapidement et commencée même avant la révolution.

Malheureux réformistes! Que pouvons nous dire à ces gens qui ont une vision étriquée, simple, naïve et idyllique de la révolution communiste! La révolution communiste et l’émergence d’une nouvelle société est une œuvre extraordinaire et titanesque mais très complexe et difficile qui ne peut être abandonnée à des rêveurs petits-bourgeois. Malheur à ceux qui ne voient pas que nous aurons à la fois des tâches exaltantes dans la découverte de nouveaux rapports humains, mais aussi que nous devrons faire face à la Réaction, aux armées blanches de la bourgeoisie et faire passer un tiers monde-paysan dans la nouvelle société communiste! Et tout cela ne se réalisera pas grâce à de bons mots ou dans l’idéalisme... mais dans la réalité la plus crue.

Bien sûr, les choses sont autrement plus complexes. Et, nous répétons à nos naïfs revenus tardivement du stalinisme (9) que personne ne sait encore comment vont évoluer l’ensemble des rapports humains dans une nouvelle société communiste, puisque par définition elle n’existe pas encore: Nous conseillons à ces "théoriciens" en chambre de se pencher, au moins, sur les travaux faits par certains révolutionnaires communistes (autour de Spartacus) dans la révolution allemande (10) et d’ouvrir un chantier de réflexion critique à propos de l’architecture ou du rapport au travail et à l’art dans la nouvelle société. Ils devraient également travailler les Fondements de la production et de la répartition communiste rédigés par des membres de la Gauche communiste allemande ou les travaux de la Gauche italienne dans Bilan. C’est une toute première et minuscule contribution qui devrait leur ouvrir des horizons insoupçonnés. Mais quand on est "post prolétarien", on se doit, peut être, de ne pas accorder de crédit aux théories anciennes du mouvement ouvrier...

De cette première lecture des textes du courant "communisateur", l’on peut conclure qu’il ne représente, au mieux, qu’un courant réducteur et ignorantin, même s’il se veut très pédant puisqu’il ose nous donner des leçons "post prolétariennes".

Au bout du compte et tout naïf qu’il est, ce courant est à dénoncer car il désarme le prolétariat et le berce d’illusions réformistes. Ce prolétariat qui doit détruire le vieux monde et en construire un nouveau ne peut pas faire l’once d’une confiance en des gens qui font des discours religieux et lénifiants du style "La communisation nous unira".

Or, avant de parler du paradis, le prolétariat doit mener un combat radical et titanesque. C’est pourquoi ce combat ne peut pas être négligé. La transformation du monde par la prolétariat est si radicalement différente (11) et exige un tel effort qu’il ne peut laisser place à des effets de manche littéraires ou à de la prétendue poésie.

Olivier - février 2005

(1) "Les limites de l’autonomie. La recomposition du mouvement révolutionnaire" (2ème partie), 10 septembre 2004, ‘Calvaire’.

(2) Marcuse avant 1968 avait déjà développé ces conceptions de la disparition du prolétariat. Il avait été démenti par Mai 68 et la plus grande grève de l’histoire du capitalisme. Nous ne souhaitons pas traiter de cette question ridicule ici. Encore une fois il s’agit de théories petites-bourgeoises que nous servent régulièrement les théoriciens de la bourgeoisie elle-même. Ces idées font florès chez les petits-bourgeois, sans vision historique, quand le prolétariat rencontre ponctuellement des difficultés au cours d’une période historique donnée. Il serait autrement plus intéressant et utile de faire une étude sur l’évolution du prolétariat, ses limites et sa composition actuelles mais aussi ses nouvelles caractéristiques dans la phase actuelle du capitalisme. C’est ce que nous suggérons de faire à ses pisses copies. Nous ne pouvons nous empêcher de demander à ces "théoriciens" si la bourgeoisie existe encore. Mais, peut être, de leur point de vue n’existe-t-il plus aucune classe sociale de nos jours? Peut être pensent-ils comme Socialisme ou Barbarie qu’il n’existe plus qu’une bureaucratie? (notamment en Russie stalinienne). Mais alors peuvent-ils nous dire quelle est la nature de cette bureaucratie?

(3) On utilise le marxisme quand cela arrange, on le dit dépassé dans d’autres cas..

(4) D’après La Matérielle. (cf. site Internet)

(5) Laissons à La Matérielle le loisir de voir les choses ainsi. Nous ne commentons pas.

(6) Calvaire dans Meeting.

(7) Sur les autres aspects de la période de transition, nous renvoyons aux articles écrits en 1975 par Révolution Internationale en réponse à la tendance Bérard.

(8) Ce n’est pas par hasard qu’on nous cite Althusser, ce stalinien inspirateur des maoïstes français. (cf. Le syllogisme marxien du Prolétariat, Editions Senonevero).

(9) Bizarrement, l’on constate une critique insuffisante du stalinisme sur plusieurs points chez les fourriers de ces théories de la "communisation".

(10) Cf. les Cahiers Spartacus sur la Commune de Berlin. (11) Marx lui-même ne souhaitait pas s’étendre sur les "popotes de l’avenir", comme il nommait le monde futur.